A l’approche de la date anniversaire de la libération du camp de concentration d’Auschwitz en Pologne, le devoir de mémoire est encore plus fort que jamais.
En 1945 le camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau ( nom germanisé du polonais Brezinka qui signifie la petite prairie aux bouleaux ) est libéré, révélant au monde l’ampleur de l’horreur nazie. En ce début d’année 2025, 80 ans après cet événement marquant, le devoir de mémoire demeure un pilier essentiel pour honorer les victimes et préserver les leçons de l’histoire.

Auschwitz, un symbole de la Shoah
27 janvier 1945, jour de libération et révélation

Musée d’Auschwitz Brzezinska. 2024
En 1945 le camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau (nom germanisé du polonais Brezinka qui signifie la petite prairie aux bouleaux) est libéré, révélant au monde l’ampleur de l’horreur nazie. En ce début d’année 2025, 80 ans après cet événement marquant, le devoir de mémoire demeure un pilier essentiel pour honorer les victimes et préserver les leçons de l’histoire.
Entre 1940 et 1945, plus d’un million de personnes, en majorité des Juifs, y périrent, victimes des chambres à gaz, des travaux forcés, de la faim, des maladies et des expérimentations médicales. Ce camp incarne aujourd’hui le paroxysme de la barbarie humaine et un avertissement face aux dangers de la haine et de l’intolérance.
Les initiatives pour entretenir ce souvenir se multiplient : commémorations, expositions, récits de survivants, travaux scolaires, et utilisation des nouvelles technologies comme la réalité virtuelle pour recréer les lieux et transmettre les témoignages. Ces efforts sont indispensables pour maintenir vivante l’histoire d’Auschwitz et éviter que de tels crimes se reproduisent. Un message universel : ne jamais oublier. La mémoire d’Auschwitz dépasse les frontières et les communautés. Elle nous appelle à réfléchir sur les dérives de la haine et des idéologies extrémistes, mais aussi sur l’importance de la solidarité et de la dignité humaine. À l’heure où le monde fait face à de nouveaux défis, qu’il s’agisse de crises migratoires, de discriminations ou de conflits, le souvenir de la Shoah reste un repère moral. Commettre à la transmission de cette mémoire, c’est œuvrer pour un avenir de paix, de tolérance et d’humanité.
Ne pas oublier nous oblige bien sûr, mais se souvenir du passé nécessite de le connaitre mieux. Et l’écriture est en cela la meilleure alliée du temps qui efface les mémoires. Aussi quelques références bibliographiques, parmi bien d’autres sont utiles et les voici :
- Hannah ARENDT. Rapport sur la banalité du mal. Eichmann à Jérusalem. Gallimard. 1966
- Christopher BROWNING. Des hommes ordinaires. Belles Lettres.1992
- Jonathan FREEDLAND. L’évadé d’Auschwitz. 2022
- Primo LEVI. Si c’est un homme. Pocket. 1988
- Éric VUILLARD. L’ordre du jour. Babel. 2021
- Simon WIESENTHAL. Justice n’est pas vengeance. Robert Laffon. 2023
Rénée Schanen