Être Miss en 2025 soulève des débats passionnés, notamment sur les critères de beauté souvent jugés dépassés. Depuis des décennies, le rôle d’une Miss repose sur des standards physiques stricts, avec une image souvent associée à la minceur et à un visage symétrique, perçus comme des symboles de perfection. Mais à l’heure où les réseaux sociaux prônent la diversité et l’inclusivité, ces concours sont de plus en plus critiqués pour leur manque de représentativité.
Redéfinir les critères de beauté dans un monde en évolution
Certaines voix s’élèvent pour dénoncer une vision figée de la beauté, qui ne reflète ni la pluralité des corps ni les luttes actuelles pour l’acceptation de soi. Peut-on encore considérer qu’être Miss signifie simplement être mince et gracieuse ? De plus, les exigences imposées aux candidates – engagement social, éloquence, et présence irréprochable – interrogent sur la pertinence de ces concours dans un monde où les femmes luttent pour être reconnues au-delà de leur apparence.
Cependant, certains comités, conscients de ces controverses, tentent d’évoluer. Des concours plus inclusifs émergent, valorisant des critères moins normatifs, comme le charisme ou l’impact communautaire. En 2025, l’avenir des Miss dépendra de leur capacité à refléter des valeurs contemporaines, où la beauté rime enfin avec diversité et authenticité.
Nous avons eu l’opportunité de rencontrer Sophie Laviéville – Présidente du comité Miss Grand Lyon. A l’heure où les droits des femmes sont de plus en plus revendiqués, être une ambassadrice de beauté se résume – t – il à être mince et vouloir sauver le monde ? Cette femme engagée nous livre sa vision contemporaine du concept de Miss en France pour 2025.
Fara Maroundou