Dans un contexte où les prix de l’immobilier sont souvent élevés par rapport aux revenus, le prêt immobilier devient indispensable pour la majorité des acquéreurs. C’est le cas du couple Noémie et Jérémie P., tous deux en CDI et cadres dans le secteur du bâtiment. Ils gagnent confortablement leur vie et souhaitent devenir propriétaires.
I.B : Dans quel état se trouve le marché du crédit immobilier aujourd’hui ?
Cet automne 2024, le marché du crédit immobilier va beaucoup mieux ! Après deux années difficiles, les taux d’intérêt sont en baisse, ce qui redonne espoir aux emprunteurs, en particulier ceux qui souhaitent acheter dans le neuf. Pour un prêt de 250 000 euros sur 25 ans, le taux moyen est maintenant de 3,70 %, contre 4,35 % l’année dernière. C’est une bonne nouvelle qui relance l’envie d’acheter. Cependant, une règle reste à respecter : les mensualités ne doivent pas dépasser 35 % des revenus mensuels nets. Cette règle, instaurée en 2022, vise à protéger les emprunteurs contre le surendettement.

I.B : Existe-t-il des flexibilités pour les primo-accédants ?
Oui, il existe un peu de flexibilité ! Le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) permet aux banques de faire des exceptions pour 20 % des nouveaux prêts. Selon la Banque de France, cette option est utilisée dans 15 % des cas, ce qui aide surtout les primo-accédants à obtenir un crédit. Actuellement, près de 50 % des prêts immobiliers sont accordés à cette catégorie d’emprunteurs, ce qui est encourageant. Cependant, il faut rester prudent : même si les taux baissent, il est peu probable qu’ils retrouvent les niveaux d’avant 2022 rapidement. Mais pour l’instant, les signes sont positifs pour le marché immobilier !
Magali Routhe