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Coup de projecteur sur les SOFICA

Stéphanie AMOROS nous parle des sociétés pour le Financement de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle

Les SOFICA, ça vous dit quelque chose ? Non, ce n’est pas une nouvelle appli ou un gadget à la mode. Les SOFICA, ce sont en fait des Sociétés pour le Financement de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle, un nom bien long pour dire qu’il s’agit de soutenir le cinéma et la télévision française…tout en réduisant ses impôts ! En gros, c’est un peu comme devenir coproducteur de films et de séries sans devoir monter sur le plateau, le tout avec un coup de pouce fiscal à la clé. Prêt pour un petit tour dans le monde des SOFICA ? C’est parti !
SOFICA : Devenir producteur, ou presque !
Quand vous investissez dans une SOFICA, vous devenez une sorte de mécène des arts cinématographiques et audiovisuels, avec votre nom bien en haut du générique… Enfin, presque !
Concrètement, une SOFICA collecte des fonds auprès d’investisseurs comme vous et moi pour aider à financer la production de films, de séries et même de documentaires. Et oui, grâce à vous, de nouveaux projets voient le jour ! Les SOFICA sont très encadrées et sont régulées par le Centre National du Cinéma et de l’image animée (CNC), qui ne laisse passer qu’une poignée de sociétés chaque année.

Comment ça marche ?

Chaque année, les SOFICA lèvent des fonds pour les investir dans des projets cinématographiques et audiovisuels sélectionnés, en échange d’un potentiel retour financier. Autrement dit, vous placez de l’argent dans une SOFICA, elle-même répartit ces fonds dans une série de films et de séries en préparation. Ensuite, la SOFICA touche une partie des revenus que ces œuvres rapportent – que ce soit en salles, sur des chaînes de télé, ou même via le streaming. Si les films cartonnent, tout le monde y gagne. Mais si ce n’est pas le cas, on prend le risque… d’autant plus que les investissements sont bloqués pendant 5 à 10 ans.
Les risques : Pas toujours Hollywood…
Évidemment, comme toute aventure dans le monde du cinéma, il y a des risques ! Le premier point à comprendre est que l’argent que vous investissez dans une SOFICA peut ne jamais vous rapporter un centime de plus. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a aucune garantie de succès pour les films ou les séries dans lesquels votre SOFICA a investi. La comédie qui devait faire rire tout le monde peut tomber à plat, et le thriller tant attendu peut se perdre dans la masse. En d’autres termes, le succès est incertain, donc le
rendement aussi ! Et puis, il faut se rappeler que c’est un placement peu liquide, c’est-à-dire que vous ne pouvez pas revendre vos parts quand vous le souhaitez, le capital est bloqué plusieurs années.

Pourquoi tenter le coup ? Pour la réduction d’impôts !

Alors pourquoi se lancer dans les SOFICA ? Parce qu’en plus d’aider à financer des œuvres culturelles, vous bénéficiez d’une réduction d’impôt très intéressante. Si vous investissez dans une SOFICA, vous pouvez réduire votre impôt jusqu’à 48 % de la somme investie. Un sacré coup de pouce fiscal, surtout si vous misez le maximum autorisé de 18 000 euros. Cela signifie que vous pouvez alléger votre impôt de près de 8 640 euros. Mais ce n’est pas tout, en investissant dans une SOFICA, vous soutenez aussi les premiers films, les productions indépendantes, bref tout ce qui fait la richesse et la diversité du cinéma français. En résumé, les SOFICA sont un peu le ticket d’entrée pour les coulisses du cinéma et de la télévision, mais avec un soupçon de stratégie fiscale. Si vous avez une bonne tolérance au risque et que l’idée d’aider le cinéma français vous séduit, les SOFICA peuvent être une option pour diversifier votre patrimoine.

Stéphanie Amoros


Agent général d’assurance et mandataire exclusif en opération de banque et services de paiement https://www.linkedin.com/in/st%C3%A9phanie-amoros-294b83a6/

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