Vous n’êtes absolument pas obligés de faire comme tous le monde, encore moins tenus de dépenser votre argent pour des achats superflus, réfléchissons ensemble !
‘Vendredi noir’ en français’ Possible titre d’un roman policier où d’une série télévisée voire le nom d’une organisation terroriste.
Possible mutation du pain et des jeux dans sa version démagogique et consumériste du ‘je consomme donc je suis’. Certes pas d’obligation mais un matraquage publicitaire qui emporte le quidam à suivre le troupeau de moutons vers l’abîme du toujours plus de ce je n’ai pas vraiment besoin.
On pourrait assurément analyser les nombreux biais cognitifs qui font prévaloir l’émotion à la raison, l’avoir au lieu de l’être etc…. Ce billet n’y suffirait pas ; une autre fois peut être ?
Là aussi et encore il s’agit bien de Politique dans la visée d’une vie bonne et durable pour le plus grand nombre et pour le plus longtemps possible : Que voulons pour nos enfants ?
Chaque année, le Black Friday envahit les vitrines et les écrans avec des promotions alléchantes. Mais derrière ces rabais se cache une réalité moins glamour : surconsommation, gaspillage et impact environnemental. Refuser le Black Friday, c’est s’engager pour une consommation plus consciente.
La rentabilité, le profit mercantile dans le déni des conditions dont les articles vendus sont produits : travail des enfants, salaires de misère, mépris de l’environnement etc…
Du black friday au black sheet, il n’y a qu’un pas !
Le concept du Black Friday repose sur l’incitation à acheter toujours plus, souvent des produits dont on n’a pas réellement besoin. Ce cycle effréné de consommation contribue à l’épuisement des ressources naturelles, à l’accumulation de déchets et à des conditions de travail parfois précaires dans les chaînes de production. En refusant cette journée, chaque consommateur choisit de privilégier la qualité à la quantité et de réfléchir à ses véritables besoins.
Il s’agit peu ou prou d’un ‘acte citoyen considérant que l’important n’est pas ce que l’on a mais ce que l’on est ou veut être !
Venu des États-Unis, cet événement commercial survient le lendemain de Thanksgiving, une fête basée sur la générosité et la solidarité tant qu’à s’inspirer de ce qui se fait outre-Atlantique, pourquoi ne pas privilégier les valeurs de Thanksgiving plutôt que celles du Black Friday ?
Mais aujourd’hui, dans notre société française qu’en est-il ?
Avant de vous lancer dans cette course aux bonnes affaires discutables, posons-nous la question : En ai-je véritablement besoin ?
De plus en plus d’initiatives proposent des alternatives : le Green Friday en est une ! Ce concept encourage à acheter de manière éthique. Ce consortium de structures promeut une consommation responsable et raisonnée, et redonne aux consommateurs le pouvoir de maîtriser leurs actes d’achat.
Le prétexte du Black Friday est de faire de bonnes affaires avant les fêtes de fin d’année. Pourtant, il existe des cercles de consommation vertueux, comme les plateformes de vente en ligne de produits de seconde main, les plateformes de troc, de bons plans ne manquent pas sur les réseaux sociaux.
En repensant nos habitudes de consommation, nous pouvons aligner nos choix avec nos valeurs et contribuer à un futur plus durable. Et si, cette année, on disait non au Black Friday pour dire oui à une planète en meilleure santé.
Renée Schanen
